Bonjour à tous et à toutes,
Voilà mon histoire à moi,
dont je commence à me libérer.
Je viens ici pour vous dire que oui: on peut s'en sortir
(bien que je n'ai pas vécu le pire)
Il y a trois ans j'étais dans une relation-cauchemar avec un jeune homme
Qui me torturait psychologiquement,
me laissait en plan
ne me donnait pas de nouvelles alors que nous vivions dans la même ville
ne voulait pas m'ouvrir sa porte alors que je savais qu'il était là...
Bref, ce mec m'a anéanti, et puis il me repoussait, plus je pensais que c'était ma faute, et plus je souffrait.
C'est dans cet état de délabrement psychologique que j'ai fais une mauvaise rencontre, en bas de chez moi.
Un homme qui m'a manipulé en prétendant pouvoir m'aider.
Au lieu de ça, il en a profité pour m'agresser.
Des attouchement et par deux fois il a essayé d'entrer chez moi.
Par deux fois j'ai résisté.
J'ai éviter le viol et peut être pire.
J'étais tellement sous son emprise que je ne pouvais pas aller contre ce qu'il me demandait.
Et ça a duré plus d'une heure.
Je passe sur les détails, toujours difficiles à raconter...
Je sais qu'il est difficile de concevoir qu'on puisse se faire manipuler à ce point, et c'est justement ça qui a fait que je me suis sentie coupable pendant plus de 3 ans.
Heureusement, j'ai eu un électrochoc au bout d'une heure et me suis "réveillée" soudainement, je me suis enfuie en courant.
Arrivée chez moi, je me suis couchée, et ai enterré au plus profond de moi cette histoire.
J'ai rompu avec mon petit ami deux mois après,
et la dépression a commencé à s'installer.
Mais pendant 3 ans, j'ai gardé le silence,
j'ai même oublié ce qui m'était arrivé.
Je ne me supportais plus, physiquement. Et je me trouvais nulle.
Je répétais sans cesse "je suis stupide", et même sur le ton de la plaisanterie, ce n'est pas anodin.
Je ne comprenais pas pourquoi j'allais mal.
Je n'arrivais a trouver ma place nulle part, et surtout pas lorsque j'étais entourée de monte.
Je faisais des crises d'angoisse alors que je n'en avais jamais fais.
Et un jour une obsession est arrivée: mourir.
C'était terrible mais je n'avais qu'une envie du soir au matin: avaler des médicaments, plein, au pif et m'endormir.
Je ne l'ai pas fait pour une seule raison:
Entre temps je suis tombée amoureuse de N, (peu après ma rupture avec le précédentà
qui était déjà un ami étudiant dans la même école d'art que moi
et nous sommes sortis ensemble.
C'est l'homme de ma vie, un vrai soleil.
Pendant toute la première année je nous n'avons pas pu faire l'amour
car j'avais des douleurs a chaque pénétration, et en plus beaucoup de rougeurs et de démangeaisons.
J'ai fais des examens, avec 4 gynécologues différents et rien.
Le dernier médecin m'a informé qu'il s'agissait d'un genre de mycose chronique et a trouvé le bon traitement
mais a dit que je devrai surement le prendre souvent.
Un jour je tombe sur une émission télé qui parle des victimes de viols et d'agressions qui subissent des maladies gynécologiques inexpliquée physiquement mais du à leur choc psychologique et un éclair me traverse le corps.
Les images me reviennent et je comprends alors d'ou viennent mon mal être et mon envie de mourir.
J'ai porté plainte 3 ans après,
l'audition au commissariat a été difficile, et mes parents/famille ne sont toujours pas au courant.
Il y a eu un non lieu car je n'aurai pas été capable de reconnaître l'agresseur à 100 pour 100.
Je suis toujours en thérapie aujourd'hui et je commence à voir la lumière au bout du tunnel.
Je commence à me sentir moins coupable, à comprendre ce qui m'est arriver
et même à essayer de comprendre ce qui a fait que j'en suis arrivée là.
J'ai eu la chance d'avoir à mes côtés un homme merveilleux, patient, et compréhensif qui ne m'a jamais laissé tombé,
mais je me suis sentie très seule car aucun de mes amis (qui ont finit par être plus ou moins au courant) ne m'a jamais tendu la main.
A toutes celles qui ont vécu la même chose:
la solution c'est de reconnaître qu'on y est pour RIEN.
Voilà mon histoire à moi,
dont je commence à me libérer.
Je viens ici pour vous dire que oui: on peut s'en sortir
(bien que je n'ai pas vécu le pire)
Il y a trois ans j'étais dans une relation-cauchemar avec un jeune homme
Qui me torturait psychologiquement,
me laissait en plan
ne me donnait pas de nouvelles alors que nous vivions dans la même ville
ne voulait pas m'ouvrir sa porte alors que je savais qu'il était là...
Bref, ce mec m'a anéanti, et puis il me repoussait, plus je pensais que c'était ma faute, et plus je souffrait.
C'est dans cet état de délabrement psychologique que j'ai fais une mauvaise rencontre, en bas de chez moi.
Un homme qui m'a manipulé en prétendant pouvoir m'aider.
Au lieu de ça, il en a profité pour m'agresser.
Des attouchement et par deux fois il a essayé d'entrer chez moi.
Par deux fois j'ai résisté.
J'ai éviter le viol et peut être pire.
J'étais tellement sous son emprise que je ne pouvais pas aller contre ce qu'il me demandait.
Et ça a duré plus d'une heure.
Je passe sur les détails, toujours difficiles à raconter...
Je sais qu'il est difficile de concevoir qu'on puisse se faire manipuler à ce point, et c'est justement ça qui a fait que je me suis sentie coupable pendant plus de 3 ans.
Heureusement, j'ai eu un électrochoc au bout d'une heure et me suis "réveillée" soudainement, je me suis enfuie en courant.
Arrivée chez moi, je me suis couchée, et ai enterré au plus profond de moi cette histoire.
J'ai rompu avec mon petit ami deux mois après,
et la dépression a commencé à s'installer.
Mais pendant 3 ans, j'ai gardé le silence,
j'ai même oublié ce qui m'était arrivé.
Je ne me supportais plus, physiquement. Et je me trouvais nulle.
Je répétais sans cesse "je suis stupide", et même sur le ton de la plaisanterie, ce n'est pas anodin.
Je ne comprenais pas pourquoi j'allais mal.
Je n'arrivais a trouver ma place nulle part, et surtout pas lorsque j'étais entourée de monte.
Je faisais des crises d'angoisse alors que je n'en avais jamais fais.
Et un jour une obsession est arrivée: mourir.
C'était terrible mais je n'avais qu'une envie du soir au matin: avaler des médicaments, plein, au pif et m'endormir.
Je ne l'ai pas fait pour une seule raison:
Entre temps je suis tombée amoureuse de N, (peu après ma rupture avec le précédentà
qui était déjà un ami étudiant dans la même école d'art que moi
et nous sommes sortis ensemble.
C'est l'homme de ma vie, un vrai soleil.
Pendant toute la première année je nous n'avons pas pu faire l'amour
car j'avais des douleurs a chaque pénétration, et en plus beaucoup de rougeurs et de démangeaisons.
J'ai fais des examens, avec 4 gynécologues différents et rien.
Le dernier médecin m'a informé qu'il s'agissait d'un genre de mycose chronique et a trouvé le bon traitement
mais a dit que je devrai surement le prendre souvent.
Un jour je tombe sur une émission télé qui parle des victimes de viols et d'agressions qui subissent des maladies gynécologiques inexpliquée physiquement mais du à leur choc psychologique et un éclair me traverse le corps.
Les images me reviennent et je comprends alors d'ou viennent mon mal être et mon envie de mourir.
J'ai porté plainte 3 ans après,
l'audition au commissariat a été difficile, et mes parents/famille ne sont toujours pas au courant.
Il y a eu un non lieu car je n'aurai pas été capable de reconnaître l'agresseur à 100 pour 100.
Je suis toujours en thérapie aujourd'hui et je commence à voir la lumière au bout du tunnel.
Je commence à me sentir moins coupable, à comprendre ce qui m'est arriver
et même à essayer de comprendre ce qui a fait que j'en suis arrivée là.
J'ai eu la chance d'avoir à mes côtés un homme merveilleux, patient, et compréhensif qui ne m'a jamais laissé tombé,
mais je me suis sentie très seule car aucun de mes amis (qui ont finit par être plus ou moins au courant) ne m'a jamais tendu la main.
A toutes celles qui ont vécu la même chose:
la solution c'est de reconnaître qu'on y est pour RIEN.